1914 ..
1915..
1916..
1917 ..
1918 ..
Le
départ.
30/08/1914
31
août. Vers Amiens.
10
septembre. Terrasson.
15
décembre. Promu caporal.
20
décembre. La Creuse.
31
décembre. Marche de nuit.
18
janvier . Grande animation.
26
avril. Quitte le dépot du 84ème R.I.
19
juille. Retour
au Pas de calais.
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Mitrailleuse
Hotchkiss, 24 kg, portée 4500, 400 coup à la
minute
Le 18
janvier 1915, grande animation
dans le camp : les préparatifs de départ
pour le front s'accélèrent. Ce jour,
j'apprends que je suis désigné pour
suivre, comme caporal, un cours de mitrilleur.
Pendant la guerre, je n'aurai pas à utiliser
mes connaissances, mais en 1934, en tant qu'Officier,
je serai convoqué à Mourmelon-le-grand
(autre camp) pour une période d'instruction.
Le canon de 25 anti-char et la mitrailleuse 13-2
seront au programme.
Par voie de conséquence, en 1939, j'ai été affecté à un
groupe de défence contre avion (D.C.A).
-Revenons à la Courtine, où on apprenait à disposer
la piède, une mitrailleuse fabriqué à St Etienne,
trés perfectionnée, pour le tir contre aéroplane.
Ce n'était pas une arme qui pouvait convenir à la guerre
de tranchées. Elle s'enrayait facilement avec la boue, contrairement à la
Hotchkiss.
Dordogne
- Hautefort -Entré du château, incendié le
10 février 1915.
Le 26
janvier, les camarades s'en vont dont
hector Dubuis, affecté au 9ème chasseurs à pied.
Le cours de mitailleuse durera jusqu'au 8
février avec un certain bien être
du fait que nous sommes peu nombreux, bien logés,
bien nourris. La fonte de la neige n'est pas encore complète.
Le 8 février donc, le
stage terminé, je dois rentrer au dépôt à Terrasson
avec le titre de caporal mitrailleur de la 1ère CIE du 84ème
R.I.
Le 9 février, le petit
détachement dont je fais partie prend le train à la Courtine
pour Ussel. Là, 2 heures d'attente pour le train partant à 11h
pour Limoge.
Ensuite, autre train pour arriver à Thiviers, le 10
février, à 6h du matin. (Les trains de l'intérieure
pour les civils et les soldats à l'occasion sont rares et lents). Un
dernier train partant à 10h du matin, déposera le groupe à Hautefort
en dordogne. Là et dans les environs sont cantonnées les unités
constituant les renforts dont la classe 1915, et dépendant du dépot
du 84ème R.I de Terrasson.
Ce que je savais par une carte postale du 29
janvier que m'avait envoyée à la Courtine, un
camarade nommé Caporal-Fourrier (chargé du ravitaillement). Il
logeait alors dans l'église d'Hautefort. Je l'ai retrouvé mais
avec plus de chance que lui.
En
effet, ma compagnie, la 2ème était cantonnée
au chateau de Boisseules, non loin de celui, d'Hautefort. Sur
la route passant au pied de ce château se faisait la
distribution du ravitaillemant journalier.
L'entrée
du château est un émerveillement par l'immensité des
allées bordées de grands arbres (hêtres
principalement) et des bâtiments: corps de logis principal
et dépendances.
Des
pièces sont à notre disposition. Le fermier,
plutôt le métayer, nous a permis d'occuper la
vaste cuisine dans une dépendance. C'est un bien être
appréciable. Il y a là une trés grande
table et des bancs rustiques qui servaient aux domestiques.
Dans le château, une salle sert de bureau à la compagnie. Un brave
adjudant veille au bon ordre en ayant quelques tours dans son sac. Je me souviens
avoir assisté à une de ses farces!... Il fait appeler un jeune
de la classe 1915, je crois, nouvellement incorporé et le charge de
lui procurer la clé du champ de tir, car il y aura départ pour
le le tir dans quelques heures.
Les
gars du bureau prennent l'affaire au sérieux en présence
du demandeur et renvoient le malheureux de l'un à l'autre.
A la fin de ses démarches d'un côté et
d'autre, il avait compris que le champ de tir ne pouvais avoir
de barrière fermée à clé.
Par ailleurs, les exercices continuent dans la campagne, entrecoupés
par les départs des renforts. Je m'attends à chaque fois à en
faire partie, mais je suis en réserve, parait-il comme caporal mitrailleur
que l'on ne demande pas pour le moment.
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